La dermohypodermite, anciennement appelée érysipèle, est une inflammation des couches profondes de la peau (derme et hypoderme). Elle résulte d'une infection bactérienne sur une plaie, qui a servi de porte d'entrée aux microbes. On fait le point.
✔️ Validation médicale : Dr Anne-Christine Della Valle, médecin généraliste
La dermohypodermite, anciennement appelée érysipèle, est une inflammation des couches profondes de la peau (derme et hypoderme). Elle résulte d'une infection bactérienne sur une plaie, qui a servi de porte d'entrée aux microbes. On fait le point.
Inflammation cutanée des couches profondes de la peau (soit du derme et de l'hypoderme), la dermohypodermite, ou dermohypodermite bactérienne non nécrosante (DHBNN) est principalement due au streptocoque β-hémolytique du groupe A (Streptococcus pyogenes). L'incidence de cette pathologie est estimée à 9 cas pour 100 000 par an et se manifeste par de la fièvre et l’apparition de plaques rouges douloureuses, souvent sur une jambe. Selon la HAS, la prise en charge repose sur un traitement par antibiotique et permet généralement une guérison en une à trois semaines. Quelles sont ses causes locales et quand prendre le traitement antibiotique ? On fait le point.
La dermohypodermite est une pathologie dermatologique. Elle désigne une inflammation des couches profondes de la peau, consécutive à une infection bactérienne. La peau devient alors rouge, boursouflée et douloureuse. Cette pathologie concerne essentiellement les personnes âgées de 40 ans et plus. Son risque de survenue augmente avec l’âge, avec un pic de fréquence à 60 ans.
Elle présente un risque élevé de récidive, surtout chez les personnes à risque. La survenue de complications (fasciite nécrosante, cellulite, généralisation de l'infection) peut alors arriver et nécessiter une prise en charge voire une hospitalisation urgente.
La dermohypodermite est une inflammation du derme et de l’hypoderme, précise le service de dermatologie et de vénérologie des hôpitaux universitaires de Genève. Elle se manifeste par l’apparition soudaine de plaques rouges, luisantes, gonflées et chaudes sur la peau, au niveau d’une jambe bien souvent (90 % des cas), ou au niveau du visage (10 % des cas). Ces plaques sont particulièrement douloureuses, et s’accompagnent parfois de l’apparition en surface de bulles remplies de liquide, d’abcès ou d’ulcère. Une fièvre est présente et peut être élevée. De façon non systématique, les ganglions lymphatiques de la zone affectée peuvent être gonflés et douloureux. Un sillon rouge peut se dessiner de la lésion cutanée aux ganglions lymphatiques.
La cause d’une dermohypodermite est une infection bactérienne. Dans 73 % des cas, il s’agit du streptocoque bêta-hémolytique, précise la Revue médicale suisse. L’autre bactérie responsable de l’érysipèle, dans une moindre mesure, est le staphylocoque doré. Elle se retrouve surtout chez les individus immunodéprimés. Plus rarement, d’autres germes bactériologiques peuvent être en cause, par suite d’une morsure ou griffure d’un animal (chien, chat…).
Des facteurs de risque ont de même été identifiés. Ces facteurs sont l’âge, une insuffisance veineuse et artérielle au niveau des jambes, une plaie sur un membre (conséquence d’une intervention chirurgicale, d’un traumatisme, d’une fissure), mais aussi un diabète mal équilibré, une infection virale, une mycose, une leucémie ou un autre type de cancer, ou encore une mauvaise hygiène de vie (alcoolisme, toxicomanie, tabagisme, mauvaise hygiène, obésité).
Le traitement de la dermohypodermite repose sur :
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