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Fâchés avec mes enfants, comment renouer le contact ?

Fâchés avec mes enfants, comment renouer le contact ?
Getty Images

On les aime, mais parfois, il faut bien l'avouer, ils nous cassent les pieds (et les oreilles). Et quand ça va trop loin, il arrive qu'on se dispute assez fort. Et ensuite ?

À dire

« Est-ce que tu voudrais que l'on déjeune ensemble ou que je vienne te voir ? »
Quand on se boude, le plus compliqué, c'est de recommencer à se parler et de ne pas céder à la tentation de cracher son agressivité sans autre forme de procès. Or, même si nos enfants sont adultes, nous restons les aînés. Avec la sagesse, une certaine grandeur, tout ça... On a mal à l'ego ? Tant pis, pour l'instant, on oublie, on respire un grand coup et on tend la main.

« Cette dispute me rend triste, tu me manques. »
Exprimer son ressenti avec douceur et franchise, on le sait, demeure le meilleur moyen de faire dégonfler les abcès. Mais le secret absolu, la règle à laquelle il ne faut jamais déroger, c'est de rester centrée sur soi, de ne pas accuser l'autre. Donc on utilise le "je" plutôt que le "tu". Et on explique ce qu'on éprouve, en veillant à ne pas se montrer blessante.

« J'ai envoyé une carte (un mail, un SMS, ça marche aussi) aux petits. »
Parce que oui, on peut s'engueuler fort, beugler, être ulcéré. N'empêche, nos petits-enfants n'ont rien à voir là-dedans. On fait donc la part des choses et on n’étale pas notre colère auprès de tous les membres de la famille. On continue donc à donner des nouvelles à la jeune génération en prenant soin de ne pas mettre nos petits-enfants en porte-à-faux par rapport à leurs parents.

À ne pas dire

« Tu me fends le cœur ! Comment peux-tu me faire ça ? »
Stop ! Pas question de faire pleurer dans les chaumières histoire de provoquer la culpabilité. En principe, cela n’a comme seul effet que de jeter de l’huile sur le feu. Une relation saine se base sur un rapport franc et bienveillant. Donc on ne se plaint pas en chouinant. Et si on se sent vraiment mal, on pleure un bon coup avant d’ouvrir la bouche, et on remballe ses reproches inutiles.

« Tu es vraiment comme ton père ! »
Ce sont nos enfants, et ils savent de qui ils tiennent. Ce dont ils ont probablement besoin, c'est qu'on les écoute en tant qu'individu à part entière (même si on trouve qu'ils ressemblent furieusement à leur géniteur). En cas de grosse tension, on parle parfois sans réfléchir ou sans mesurer l’effet de nos mots. Erreur. Mieux vaut essayer de se montrer le plus neutre possible et de bannir les sous-entendus dangereux.

« De toute façon, avec toi, on ne peut jamais discuter. »
Asséner ce type de jugement péremptoire (même s’il correspond assez bien à la situation) ou claquer la porte au nez, ça revient au même, non ? Un tel argument coupe court à toute envie de dialogue. Si vous voulez vous attirer les bonnes grâces de votre interlocuteur, mieux vaut miser sur un échange d’amabilités. Et on dit bien a-ma-bi-li-tés !

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