Il vous faut d’autres preuves ? Ainsi a twitté, écoeurée, une association de défense de l’environnement. De quoi rappeler à chacun combien la pollution des mers et des océans par les déchets plastiques met en danger de mort les espèces qui y vivent. Fin janvier, une baleine qui ne parvenait plus à s’alimenter est venue s’échouer en Norvège. Les secouristes, après plusieurs tentatives, ne sont pas parvenus à sauver cette baleine à bec de Cuvier – qui lui confère une ressemblance étonnante avec les dauphins -. Le cétacé a dû être abattu.
Après autopsie, les vétérinaires ont compris la cause de sa souffrance. L’estomac de la baleine contenait près de 30 sacs en plastique. Aucun autre aliment ne pouvait s’y loger, faute de place, alors même que la baleine était émaciée, par manque d’une vraie alimentation. C’est ce qui a tué le mammifère. Selon les scientifiques, elle aurait confondu les sacs avec des calamars et des méduses, dont elle se nourrit habituellement.
Une histoire bien triste qui résume à elle seule le cri d’alarme poussé régulièrement par les défenseurs de la nature et de l’environnement. Tout dernièrement, lors du forum économique de Davos, la navigatrice Ellen MacArthur a rappelé qu’il y aura davantage de plastique que de poissons dans les océans en 2050. A moins que les comportements changent et que les industriels du secteur de l’emballage ne trouvent une alternative aux plastiques actuels. Il y urgence. Cette baleine à bec n’est pas la seule victime des déchets humains. On estime à 1,5 million le nombre d’animaux ( poissons, tortues, oiseaux..) qui meurent chaque année en raison des déchets plastiques présents dans les mers et les océans.
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