La SPA (société protectrice des animaux) a déposé une plainte ce lundi 6 novembre. Cette fois-ci, elle s’attaque à une pratique déjà décriée par beaucoup de Français : la corrida.
Le 6 novembre dernier, la SPA passe à la vitesse supérieure et engage un combat juridique contre les violences faites aux animaux. L’association place la corrida en première position des pratiques à interdire.
En juillet 2016 une première victoire était venue enrichir la lutte anti-corrida : sa radiation du patrimoine immatériel de la France. Depuis des années, le débat sur la corrida fait rage en France. Selon une enquête Ifop d’avril dernier (commandée par l’Alliance anti-corrida), ce sont 75% des habitants des dix départements français organisateurs de corridas qui s’opposent à cette pratique.
Aujourd’hui, la SPA porte plainte pour sévices graves, c’est-à-dire des actes provoquant des blessures ou la mort. L’association vise à la fois des municipalités où la corrida est pratiquée, des sociétés organisatrices de ces spectacles mais aussi des toreros. Le but de cette offensive est bien entendu de faire prendre conscience de la cruauté de cette pratique, et peut être faire changer la loi.
Dans cette même offensive juridique, la SPA s’attaque également aux abattoirs, aux élevages et abattages d’animaux pour leur fourrure, mais aussi l’expérimentation animale et l’utilisation des animaux dans les cirques et autres spectacles vivants.
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