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Immense et contrastée, la nation arc-en-ciel offre une diversité délirante de paysages et de cultures. Voyage au pays de Mandela.
Immense et contrastée, la nation arc-en-ciel offre une diversité délirante de paysages et de cultures. Voyage au pays de Mandela.
Les langues officielles parlées dans le pays sont au nombre de 11. Les plus courantes sont le zoulou et le xhosa. Vient ensuite l’afrikaans, un dérivé du néerlandais, puis l’anglais.
L’expression « nation arc-en-ciel » est attribuée à tort à Nelson Mandela, qui l’a utilisée dans son discours d’investiture en 1994. C’est en réalité l’archevêque Desmond Tutu, prix Nobel de la paix, qui a le premier parlé de « Rainbow Nation » lors d’un prêche un an plus tôt. Cette métaphore laisse imaginer l’éventail de langues, d’ethnies et de traditions tribales et européennes, très fortes dans ce pays où vivent près de 59 millions d’habitants. Longtemps niée et réprimée, la diversité de cultures est désormais mise en avant et même favorisée dans les entreprises.
Adoptée en avril 2000, la devise s’écrit ainsi : « !ke e :/xarra //ke ». Cela signifie littéralement « divers peuples s’unissent » en khoisan, la langue d’un peuple de chasseurs-cueilleurs aujourd’hui disparue. Elle apparaît notamment à la base des armoiries sud-africaines et au verso de certaines pièces de monnaie.
Du haut de ses 1 088 mètres, Table Mountain, « la montagne de la table », domine les gratte-ciels du Cap, capitale législative du pays. On atteint son sommet plat après deux heures de randonnée ou en empruntant un vertigineux téléphérique. La vue sur la péninsule y est spectaculaire. Vieille de 600 millions d’années, c’est l’une des plus anciennes montagnes de la planète et un panel d’experts internationaux l’a désignée en 2011 comme l’une des sept merveilles naturelles du monde.
Le 2 janvier, Le Cap se pare de mille et une couleurs à l’occasion du Cape Town Minstrel Carnival. Musiciens, chanteurs et danseurs défilent dans les rues dans une parade flamboyante. Son origine remonte à l’époque de la colonisation. Les esclaves n’étaient pas autorisés à célébrer la nouvelle année en même temps que les blancs et la fêtaient donc le lendemain. Chaque année, au cœur de l’été austral, des milliers de carnavaliers et performeurs de rue, habillés de leurs plus belles tenues, se peignent le visage et paradent au rythme des ghoema, tambours traditionnels faits dans de petits tonneaux de vin.
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En cas de problème de santé ou de souci d’ordre émotionnel, la population sud-africaine n’hésite pas à consulter en priorité un « sangoma ». Capables de lire l’avenir ou de communiquer avec les morts en jetant des osselets, ces médecins traditionnels soignent à la fois l’esprit et le corps à l’aide de plantes, de tambours et de danses.
On ne le trouve nulle part ailleurs. De taille moyenne (70 cm), le manchot du Cap est un excellent nageur. Son cri semblable à des braiements lui vaut le surnom de « Jackass Penguin », le « manchot-âne ».
Enlever les saletés qui tombent et s’accumulent au fond du bassin, quelle corvée ! Pour faciliter cette laborieuse tâche, l’ingénieur sud-africain Ferdinand Chauvier invente en 1951 le premier robot automatique capable de nettoyer une piscine à sec. Il développe ensuite son prototype pour l’adapter à un usage dans l’eau.
Article paru dans le numéro Femme Actuelle Jeux Voyages n°50 décembre 2021-janvier 2022
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