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L’île natale d’Hippocrate séduit par son patrimoine historique, ses plages accueillantes et sa douceur de vivre.
L’île natale d’Hippocrate séduit par son patrimoine historique, ses plages accueillantes et sa douceur de vivre.
Commençons par entrer dans la forteresse de Kos. De ses remparts érigés par les chevaliers de Saint-Jean, admirons le détroit qui sépare l’Europe de l’Asie. En quelques minutes, nous pourrions gagner Bodrum et les côtes turques. Après avoir été une place forte sur la route de Jérusalem, l’île fut occupée pendant quatre siècles par les Ottomans puis, pendant une vingtaine d’années, par les troupes de Mussolini. Les premiers y ont bâti mosquées, minarets et hammams autour des vestiges de l’agora antique et des tempes dédiés à Aphrodite et Héraclès, qui selon la mythologie s’est échoué après avoir conquis Troie et tué son roi, Laomédon. Les seconds y ont élevé des édifices dans le style mauresque et futuriste des années 1930, comme le marché. Là, goûtons les spécialités de kos, comme le miel d’oranger, la salades de feuilles de câpriers et le sirop d’amande (soumada).
Allons ensuite rendre hommage au grand homme de l’île, Hippocrate. Né il y a environ 2500 ans, le père de la médecine exerça son art à Kos pendant la première partie de sa vie. L’île abrite d’ailleurs l’un des plus grands sanctuaires de Grèce dédiés à Asclépios, dieu de la guérison. Après avoir arpenté les vestiges des thermes, temples et terrasses, on gagne la forêt de Plaka où, au printemps, des dizaines de paons roucoulent et font la roue pour séduire de belles indifférentes. Le soir, laissons les cars déverser leurs touristes venus admirer le coucher du soleil depuis le village de Zia, pour gagner les vestiges du château byzantin de Pyli. Tout près, on s’attable à la terrasse du café Oria pour profiter des dernières lueurs du jour en admirant le panorama ouvert sur les îles voisines et les côtes turques.
Le lendemain, gagnons la station balnéaire de Kardamaina pour embarquer vers l’île de Nisyros. Après une heure de traversée, on débarque au petit port de Mandraki, avant de grimper les 129 marches qui mènent au monastère fortifié où découvrir une minuscule chapelle encombrée d’icônes et d’encensoirs. Après avoir admiré la vue sur la mer Egée, redescendons vers les maisons blanches du village, où les rares échoppes proposent pierres ponce et obsidiennes de l’île voisine de Gyali. Ensuite, filons vers le village perché de Nikka qui domine la caldeira du plus jeune volcan de la mer Égée... Là, on se promène avec prudence au milieu de ces roches jaunes et orangées d’où s’échappent des fumerolles soufrées... De retour à Kos, c’est à Agios Fokas, à la pointe est de l’île, que l’on peut profiter du caractère volcanique de l’archipel. Alors : eau thermale chaude ou bain de mer rafraîchissant ?
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