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S’initier au régime méditerranéen : de la théorie à la pratique

S’initier au régime méditerranéen : de la théorie à la pratique
Istock/Getty Images

Pas d'exclusion, pas de routine, mais un principe incontournable : varier au maximum son alimentation.

Je fais la part belle aux végétaux !

Au moins une portion de légumes à chaque repas, deux c’est encore mieux. Par exemple, une soupe ou une salade en entrée, et des légumes avec le plat principal. Les végétaux ne sont d'ailleurs pas considérés comme un simple accompagnement de la viande ou du poisson, mais plutôt l'inverse. On essaye également d'absorber au moins deux portions de fruits frais par jour. En les choisissant (tout comme les légumes) de préférence bio, locaux et de saison. Il ne faut pas oublier non plus les fruits à coque : noix, amandes, noisettes… Enfin, les Méditerranéens mangent traditionnellement beaucoup de céréales et de pain mais à base de farine de blé peu raffinée et au levain.

Je force sur les légumes secs

Fèves, pois, pois chiches, haricots rouges, lentilles… Les légumineuses sont essentielles, notamment pour leur richesse en fibres : elles se digèrent lentement sans provoquer de pics d'insuline. Deux à trois portions par semaine en moyenne et même plus.

Je revois à la baisse mes portions de viande et de beurre

Ce n'est pas un régime végétarien, mais on adopte le principe de "frugalité" : pas de viande rouge tous les jours par exemple (privilégier les morceaux maigres et de qualité et alterner avec des œufs de poules bien nourries de filière type Bleu-Blanc-Cœur). Privilégier les poissons et autres produits de la mer (deux ou trois portions par semaine, en préférant les petits poissons gras, comme les sardines, les anchois et le maquereau, notamment en conserve). Enfin, place aux produits laitiers à base de lait de brebis et/ou fermentés (yaourts et fromages), moins riches en lactose. Peu de lait de vache, de beurre ou de crème.

Je mets de l'huile

Au quotidien, essentiellement celles d'olive, de colza et éventuellement de noix, à utiliser à la place de l'huile de tournesol et du beurre. L'huile d'olive (première pression à froid) résiste un peu mieux au chauffage. Une margarine à base d'huile de colza peut éventuellement remplacer le beurre sur les tartines ou dans la pâtisserie.

Je me fais plaisir avec les aromates

Ail (cru frotté sur du pain, ajouté dans une vinaigrette...), oignon, herbes (thym, origan, romarin, basilic, ciboulette…), épices (cumin, curcuma, cannelle, gingembre...) donnent du goût sans ajouter de matières grasses inutiles ni de sel.

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Les témoignages des lectrices

Babette47, 72 ans

“J’évite le pain et les laitages”

Suite à un traitement (biothérapie) toujours en cours, je prends inexorablement de la graisse sur le ventre.

Côté alimentation : j’évite le pain et les laitages, mais j’aime les crudités au détriment des légumes cuits, surtout l’été ! Je mange des fruits et j’adore la glace ( priorité aux sorbets). En faisant très attention à mon alimentation, j’arrive à limiter les dégâts mais j’ai toujours l’impression d’être enceinte de 6 mois !

Ce qui fonctionne pour moi : J’ai testé un célèbre régime à base de plats préparés, qui a donné quelques résultats mais ne m’a pas fait perdre mon ventre. J’ai repris du poids car je préfère le frais aux plats préparés, et je trouve aussi cela très onéreux. Le yoga me détend donc je pense moins à mon surpoids et la marche m’oxygène et permet de me maintenir à un poids presque raisonnable. Néanmoins, je porte de moins en moins de robes, ayant l’impression qu’un pantalon avec une tunique camoufle davantage mon ventre ! Ceci depuis 3 ans, j’ai 72 ans mais je veux rester coquette ! Que faire ?

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